La Mairie, hôtel de ville ou maison commune était l’édifice spécial pour la réunion des magistrats et des consuls. En 1623 la Mairie se trouvait dans un immeuble situé près de l’église. En 1777 la Mairie tombe en ruine, au mois de décembre de la même année l’abbé de Saptes expose à la communauté que cet immeuble est dans un état déplorable, qu’on ne peut l’agrandir à cause des voisinages de l’église et qu’il est difficile de s’y assembler sans troubler les offices ; il prie le consul de nommer des commissaires pour savoir : 1- Si la maison peut-être réparée ; 2- En quoi consistent ces réparations ; 3- Si on ne peut pas trouver ailleurs un local plus convenable. Quatre personnages importants furent délégués à cet effet. Dans leur rapport, ils proposent l’acquisition d’une maison dans le village à cause de la solidité des murs, de la hauteur des planchers, de la bonne confection des voûtes à la grande salle d’audience et de la présence des prisons civiles. On pouvait encore, disait le rapport, y établir les bouchers et les écoles publiques. Aucune décision ne fut prise et les choses restèrent en l’état. Quelques années avant la Révolution (1789), c’est le presbytère qui servit dès lors de maison commune. Jusqu’à l’an X de la République (de 1801 à 1802) le presbytère avait servit de Mairie. A cette époque on décida de rendre au curé cet immeuble et, comme alors la commune n’avait pas de fonds pour l’achat d’un autre immeuble, on établit des droits sur les vins et la vente d’animaux (bœufs, vaches, génisses, moutons, brebis, agneaux et cochons). A partir de cette époque et jusqu’en 1887, on loua différents locaux pour servir de maison commune. Enfin en 1887 on construisit la Mairie actuelle sur un terrain acheté l’année avant, à une notable du village.