Conques sur Orbiel:
Avril 2020... Les rues sont vides, la campagne pleure en silence, les petits chemins déserts languissent les promeneurs, mon village n'est plus que l'ombre de lui même. Avec la complicité du soleil ces ombres, obscures et mystérieuses, se glissent dans le paysage endormi. La silhouette d'un lampadaire se plaque sur le mur d'enclos, celle d'un pin s'étale de tout son long sur la route tandis que l'ombre d'une haie danse au milieu de la chaussée, au loin deux silhouettes humaines déambulent dans cette morte nature. Ombres chinoises, ombres Conquoises, ombres grivoises, ombres sournoises peu importe! Chaque ombre a son âme et dans un très proche avenir, vous verrez, toutes ces âmes reprendront forme humaine. "